03-25-2016, 06:58 AM
(03-23-2016, 10:20 AM)Bear a écrit :(03-23-2016, 08:29 AM)pda0 a écrit : Tu as quel niveau de signal wifi affiché sur le Devialet (ou sur l'application Air) ? Chez moi j'ai -28dB ou -29dB, mais j'ai constaté que si j'avais plus de 35-40dB ça devenait plus aléatoire. Par contre à moins de 30dB, je n'ai aucune coupure.Merci pda0.
Il faut aussi régler la taille du buffer car les 500ms par défaut sont insuffisants. J'ai mis 3 secondes chez moi, mais je pense qu'à partir de 1 seconde on est déjà pas mal.
Il faut aussi faire attention à ce qui tourne sur le Mac, si Safari travaille par exemple, ou si on copie des fichiers sur le réseau, ça peut créer des latences et donc des coupures potentielles, mais bon en général quand on écoute de la musique on ne surfe pas sur le net ;-)
Amitiés.
J'ai collé la borne Airport au Devialet, donc je suis à -23 db de signal WiFi.
Et rien ne tourne sur le Mac, sauf Audirvana. Donc la charge de la machine est inférieure à 5% et le traffic réseau limité au chargement sur Qobuz. Et ça marche bien pendant 1h environ, puis le Devialet commence à produire des parasites, que je n'ai pas sur la liaison USB/Mutec.
J'ai du tirer un mauvais numéro (les participants au forum DevialetChat en sont arrivé à cette triste conclusion) et c'est bien regrettable que Devialet ne règle pas ce problème bien connu par eux depuis plusieurs années...
Merci pour votre aide à tous.
Personnellement, je n'ai jamais compris comment on pouvait faire fonctionner "ensemble" Audirvana et AIR. Le premier est un logiciel de lecture de fichiers musicaux en différents formats qui sort un flux PCM (ou DSD) en USB ou optique, AIR est un logiciel qui transmet un fichier numérique sous une modalité de réseau, par "paquets", avec mémoires tampons au départ et à l'arrivée, au rythme demandée par l'ampli. Chaque système a sa sortie en exclusivité et je serai très étonné que AIR retransforme en fichier informatique le flux PCM fourni par Audirvana. Quand j'ai essayé de les faire fonctionner ensemble, le Mac y arrivait , mais chacun de leur coté et selon l'entrée du Devialet, on pouvait avoir l'un ou l'autre, sur le même morceau ou des morceaux différents ! La conclusion est que si tu veux utiliser AIR, il faut fermer Audirvana. Les deux logiciels en "concurrence" ne peuvent qu'entrainer des soucis. Je n'ai rien contre Audirvana, qui est intelligemment conçu, mais je préfère la transmission AIR, qui contourne élégamment les problèmes temporels associés au jitter, et dont le résultat audible est meilleur chez moi.
Alors pourquoi lit-on des avis opposés ? Quand des expériences proches ne donnent pas les mêmes résultats, il faut analyser les conditions des expériences (J'ai fait 15 ans de recherches intensives). Et dans le domaine de la hifi, "l'expérience" de chacun est fonction de son système, de l'acoustique de son local, de ses goûts et "objectifs" de restitution musicale. Donc de conditions incroyablement variables. Quasiment tous les amateurs écoutent leurs systèmes dans des pièces d'habitations standards, jamais prévues pour avoir au départ un comportement acoustique correct, et présentant toujours des défauts plus ou moins marqués, voire très. Quasiment tous les modèles d'enceintes commercialisées ne sont pas conçues ni réglées pour fonctionner dans une pièce d'habitation "standard". Autrement dit, quasiment tous les systèmes présentent au départ de graves accidents dans leurs courbes de réponse, que la neutralité d'un système est un mythe, et qu'un correcteur de local comme un Trinnov apporte un plus indiscutable.
Maintenant, c'est de la correction de défauts, et cela ne sera jamais aussi bien que de supprimer le défaut au départ pour ne pas avoir besoin de le corriger. Cela évite d'utiliser des étages électroniques supplémentaires qui ont leur coût en définition et transparence (et monnaie). Chacun a à peser les avantages et les inconvénients et souvent on se retrouve contraint par une acoustique difficilement modifiable.
Pour le reste et sans Trinnov, les commentaires me rappellent mes débuts avec le D premier, où j'ai mis des mois à trouver des moyens acceptables d'utiliser les entrées numériques. Cela remonte à 5 ans et les questions de jitter de source et de câbles numériques étaient très loin d'être résolues. Les entrées analogiques étaient une base satisfaisante, épargnée par les problèmes cités, mais effectivement, les entrées numériques pouvaient aller plus loin en définition, signal/bruit notamment.
Pour revenir aux conditions des expériences, leur variabilité fait que ces entrées qui font appel à des câbles et des sources différentes permettent des compensations, car on a une chance de trouver le câble ou la source qui rattrape plus ou moins le reste, et en particulier l'acoustique. Ce rattrapage permanent sauve les meubles, mais n'est pas forcément le moyen d'aller le plus loin possible avec son système où les critères de sélection de chaque composant ont à privilégier d'abord la résolution, la dynamique, le signal/bruit, une neutralité de base.
Sur la question de la bi-amplification par Devialet, leur filtre intégré entrainait des rotations de phase incompensables lorsque j'ai essayé de l'utiliser. D'où une incohérence des timbres et de l'image. Ils marchent beaucoup mieux pontés en "Dual", malgré la présence du filtre passif de l'enceinte. Il est possible que maintenant, vu le fonctionnement de "SAM", ils seraient capables de compenser les rotations de phase de leur filtre. Mais je n'ai pas l'information.
Concernant le bruit blanc, un problème de réseau a été détecté, ce qui ne surprend pas. Je précise que sur mes pavillons, dont le rendement frôle les 120 db/w/m, volume au max (0db), entré AIR, il n'y a strictement aucun bruit audible, source à l'arrêt évidemment. Je transmets simplement mes constatations, qui ont été confirmées par pas mal de visiteurs, et ma porte reste ouverte aux sceptiques.