10-29-2017, 01:21 AM
(Modification du message : 10-29-2017, 01:50 AM par Musicalbox.)
Les Spendor vont très bien merci.
Ce ne sont pas des enceintes ni à coller au mur, ni à éloigner d'1,5,m, distance à laquelle on perd des basses, de la cohérence et de la netteté.
En général elles sont bien entre 40 et 60cm pour le coin le plus éloigné du mur.
J'en avais fait l'expérience dans un logement antérieur où elles étaient plus avancées, et il avait fallu que je place des paravents pour simuler murs arrière et latéraux pour reconstituer ce qui sinon se dispersait.
Dans le cas présent elles sont à 30cm pour ce coin en question.
Ce qui est possible parce que ce mur est de qualité. Il ne réagit pas.
Ce qui n'est pas facheux pour le résultat,
et m'arrange passablement non seulement d'un point de vue pratique, mais aussi car 40m2 c'est assez pour des midfield, cela permet de conserver tout intègre dans une pièce deux fois plus grande que la précédente.
Aucune altération donc, ni de l'image ni des basses, mais au contraire un résultat stable et maîtrisé.
Quant au reste j'ai la chance d'avoir assisté depuis plus de cinq ans à la conception d'un certain nombre d'amplis, et j'ai pu constater que, comme dit précédemment, on peut choisir le résultat, typé ou pas, dans un sens ou dans l'autre, quelle que soit la technologie.
On fait ce que l'on veut dans le choix des composants et des schémas, on fait sonner une technologie ou l'autre comme on le décide.
Si la grande majorité des amplis à tubes du commerce sont brouillons, mous, lents, avec une scène compactée, des timbres enrobés colorés, c'est parce que la majorité du public "tubes" veut cela. Majorité ne veut pas dire intégralité. Seulement majorité.
Pour en avoir discuté avec un fabricant, il m'a expliqué qu'au départ il creeait des amplis à tubes nerveux, rapides, droits, et ...qu'il ne les vendait pas. Les gens voulaient du "typé tubes qui ressemble à du tube". Donc c'est ce qu'il a fait....
Le typage que l'on trouve dans le commerce est un typage voulu, décidé.
Hors de cette volonté tubes et transistors peuvent donner ce que l'on veut.
Voilà pourquoi lorsque je lis "le tube est comme ci, le transistors comme ça", "le son tubes", je dis non, en vrai hormis décision commerciale en fait derrière un rideau vous pourriez ne pas reconnaître la technologie utilisée.
C'est une remarque qui ne tombe pas de nulle part, mais qui est liée à plusieurs années de vécu.
De plus étant du côté fabrication je suis bien placée pour savoir comment un fabricant positionne ses choix.
Respecter la haute-fidelité, oui cela devrait toujours être le but.
Nous vivons dans une société où c'est le plus souvent la demande qui façonne l'offre.
Ne jamais l'oublier.
Le plus souvent.
Pas toujours.
Nous avons un ami qui numérise ses vinyles, à la lecture c'est bien le résultat du vinyle que l'on entend, on conserve la différence avec le CD lorsqu'il y en a une.
Tout dépend évidemment du matériel de restitution dématérialisée utilisé.
S'il est d'excellent niveau il ne dégrade rien.
On ne compare pas deux technologies mais deux matériels.
Au salon au Novotel nous avons pu entendre de la lecture vinyle plus sèche et pauvre que de la dématérialisation, je me suis demandé à quoi dans ce cas servait une platine vinyle sur ce stand....
On écoute en premier le matériel, c'est lui qui restitue, c'est lui notre interface avec l'enregistrement.
Il y a de l'excellent matériel numérique, et du mauvais, de l'excellent vinyle, et du mauvais.
C'est comme l'histoire du tube et transistor, on fait ce qu'on veut dans la conception e' vue d'un niveau et type de résultat.
La différence est que certaines versions cd sont mal remixées, là même ke meilleur matériel n'y peut rien.
Et certains pressages vinyles sont mauvais, le meilleur matériel n'y peut rien non plus.
Comme dit précédemment tu compares deux matériels et deux supports, non deux technologies.
C'est comme si tu disais Pour moi un véhicule essence fait de meilleurs chronos qu'un véhicule électrique.
Tu ne peux pas généraliser, exactement de la même manière, car ce sont deux exemples de matériels que tu vas comparer, la technologie utilisée est tributaire, définie par le niveau de réalisation de l'un ou de l'autre.
Dans l'absolu il n'y a absolument rien qui empêche la dématérialisation d'avoir des timbres riches, une scène profonde, de l'émotion, de l'expression.
Rien.
Pour avoir passé trente ans avec pour seule source le vinyle et être passée quasi directement à la dématérialisation, je n'y ai trouvé aucune perte en musicalité.
Ce ne sont pas des enceintes ni à coller au mur, ni à éloigner d'1,5,m, distance à laquelle on perd des basses, de la cohérence et de la netteté.
En général elles sont bien entre 40 et 60cm pour le coin le plus éloigné du mur.
J'en avais fait l'expérience dans un logement antérieur où elles étaient plus avancées, et il avait fallu que je place des paravents pour simuler murs arrière et latéraux pour reconstituer ce qui sinon se dispersait.
Dans le cas présent elles sont à 30cm pour ce coin en question.
Ce qui est possible parce que ce mur est de qualité. Il ne réagit pas.
Ce qui n'est pas facheux pour le résultat,
et m'arrange passablement non seulement d'un point de vue pratique, mais aussi car 40m2 c'est assez pour des midfield, cela permet de conserver tout intègre dans une pièce deux fois plus grande que la précédente.
Aucune altération donc, ni de l'image ni des basses, mais au contraire un résultat stable et maîtrisé.
Quant au reste j'ai la chance d'avoir assisté depuis plus de cinq ans à la conception d'un certain nombre d'amplis, et j'ai pu constater que, comme dit précédemment, on peut choisir le résultat, typé ou pas, dans un sens ou dans l'autre, quelle que soit la technologie.
On fait ce que l'on veut dans le choix des composants et des schémas, on fait sonner une technologie ou l'autre comme on le décide.
Si la grande majorité des amplis à tubes du commerce sont brouillons, mous, lents, avec une scène compactée, des timbres enrobés colorés, c'est parce que la majorité du public "tubes" veut cela. Majorité ne veut pas dire intégralité. Seulement majorité.
Pour en avoir discuté avec un fabricant, il m'a expliqué qu'au départ il creeait des amplis à tubes nerveux, rapides, droits, et ...qu'il ne les vendait pas. Les gens voulaient du "typé tubes qui ressemble à du tube". Donc c'est ce qu'il a fait....
Le typage que l'on trouve dans le commerce est un typage voulu, décidé.
Hors de cette volonté tubes et transistors peuvent donner ce que l'on veut.
Voilà pourquoi lorsque je lis "le tube est comme ci, le transistors comme ça", "le son tubes", je dis non, en vrai hormis décision commerciale en fait derrière un rideau vous pourriez ne pas reconnaître la technologie utilisée.
C'est une remarque qui ne tombe pas de nulle part, mais qui est liée à plusieurs années de vécu.
De plus étant du côté fabrication je suis bien placée pour savoir comment un fabricant positionne ses choix.
Respecter la haute-fidelité, oui cela devrait toujours être le but.
Nous vivons dans une société où c'est le plus souvent la demande qui façonne l'offre.
Ne jamais l'oublier.
Le plus souvent.
Pas toujours.
(10-28-2017, 11:57 AM)Tonipe a écrit : Bonjour
Citation :Dominique doit bien se marrer en voyant ce que son post est devenu
Je ne m'en formalise pas, un sujet est ce que nous en faisons au fil des échanges, et je n'avais pas besoin de 26 pages pour faire passer mon message.
Concernant la comparaison vinyle / CD j'ai lu sur un autre forum une expérience intéressante :
Lors de la lecture du vinyle, l'internaute l'a numérisé en 24 bits à 96 kHz.
La comparaison n'était plus vinyle / CD mais vinyle / numérisation.
Et là, pas de différence audible.
La conclusion est que lorsque les producteurs font un CD, il ajoutent un traitement qui dégrade le son.
Ce serait bien de refaire le test, pour ceux qui ont ce qu'il faut, parce que si les faits sont confirmé il va falloir tapper un grand coup contre l'industrie du CD.
Cordialement, Dominique.
Nous avons un ami qui numérise ses vinyles, à la lecture c'est bien le résultat du vinyle que l'on entend, on conserve la différence avec le CD lorsqu'il y en a une.
Tout dépend évidemment du matériel de restitution dématérialisée utilisé.
S'il est d'excellent niveau il ne dégrade rien.
On ne compare pas deux technologies mais deux matériels.
Au salon au Novotel nous avons pu entendre de la lecture vinyle plus sèche et pauvre que de la dématérialisation, je me suis demandé à quoi dans ce cas servait une platine vinyle sur ce stand....
On écoute en premier le matériel, c'est lui qui restitue, c'est lui notre interface avec l'enregistrement.
Il y a de l'excellent matériel numérique, et du mauvais, de l'excellent vinyle, et du mauvais.
C'est comme l'histoire du tube et transistor, on fait ce qu'on veut dans la conception e' vue d'un niveau et type de résultat.
La différence est que certaines versions cd sont mal remixées, là même ke meilleur matériel n'y peut rien.
Et certains pressages vinyles sont mauvais, le meilleur matériel n'y peut rien non plus.
(10-28-2017, 12:20 PM)Kawada06 a écrit : Jy crois pas trop mais bon... (pour moi le numérique < analogique)
Comme dit précédemment tu compares deux matériels et deux supports, non deux technologies.
C'est comme si tu disais Pour moi un véhicule essence fait de meilleurs chronos qu'un véhicule électrique.
Tu ne peux pas généraliser, exactement de la même manière, car ce sont deux exemples de matériels que tu vas comparer, la technologie utilisée est tributaire, définie par le niveau de réalisation de l'un ou de l'autre.
Dans l'absolu il n'y a absolument rien qui empêche la dématérialisation d'avoir des timbres riches, une scène profonde, de l'émotion, de l'expression.
Rien.
Pour avoir passé trente ans avec pour seule source le vinyle et être passée quasi directement à la dématérialisation, je n'y ai trouvé aucune perte en musicalité.