Bonjour à tous,
Alors, pour avoir eu (et adoré) les Intégrale dans:
1- un pièce très biscornue (ancien atelier aménagé en loft) avec grande hauteur sous plafond en pente type usine, zone d’écoute near field (quasi isocèle de 2.5/2.3m) dans un pièce qui faisait 88m2 au total avec coins et recoins, 30cm de recul par rapport au mur du fond, 10m de verrière d’atelier 1900 en guise de fenêtres…
2- une pièce beaucoup plus brillante de 80m2 au total mais avec une zone d’écoute de 15m2 dans une première salle de 40m2 ouverte sur une autre salle de 40m2 perpendiculaire à la première
Puis, dans ce deuxième set-up, les Signature en remplacement des Intégrale, je dirais:
1- je me suis régalé de la puissance contenue des Intégrale dans la première salle (ancien atelier). Des heures d’écoutes à très bas volume dans le silence de la nuit, pendant que la maison dormait. Le plancher en-deçà duquel le manque de volume était trop pénalisant en terme de détail mais surtout de densité et de spécialisation était étonnement bas. Je pouvais par ailleurs pousser assez haut sans que la pièce ne commence à trop jouer, avec les effets délétères connus. Et donc, une sorte d’accord acoustique parfait avec ces superbes meubles dont la masse fait l’élégance visuelle et surtout sonore. Les Intégrale jouaient à plein et étaient faites pour rester !!
En revanche, dans la seconde pièce, j’avais beaucoup plus rapidement le sentiment qu’elles manquaient d’espace.
À cause de l’acoustique de la pièce, l’écoute à très bas niveau n’était pas plaisante et on sentait bien en poussant le volume que les Integrale manquaient de place dans la zone d’écoute pour s’exprimer pleinement (gros mode de 40hrz et un waterfall hollywoodien au dessus de 800hrz…).
Après moult efforts pour optimiser le positionnement (pincement dissymétrique…) et traitement passif et actif (AVAA), les Intégrale jouaient remarquablement bien mais dans une zone de confort plus limitée que dans la première salle.
Parmi les nombreuses tentatives d’optimisation dans la deuxième salle, j’ai eu le malheur-bonheur d’essayer les Signatures sur la recommandation d’un membre du forum.
Moins de coffre que les Intégrale, c’est certain !
En revanche complètement dans la signature PEL (sans mauvais jeu de mots) et moins exigeantes en terme d’espace autour des meubles et de brillance du contenant. À puissance de sortie d’ampli égale, les signature « excitent » moins la pièce que les intégrale.
Dans ma pièce en particulier, les signature descendent incroyablement bas (aucun manque de ce côté-là par rapport aux Intégrale) et la linéarité de bout en bout d’une bande de fréquence très large (qui sont pour moi des marqueurs forts des productions de PEL) : elles ne manquent de rien !
Le regret par rapport aux Intégrale dans ma salle ?
Moins de coffre. À dynamique et rapidité, justesse tonale, des timbres très comparables…, l’impression qu’on a moins de matière.
Le gain principal ? Un médium aigu un peu plus distingué que celui des intégrale et donc une présence plus séduisante, une image encore plus holomorphique, en particulier des voix sur des morceaux en live et quand l’enregistrement permet d’entendre la pièce dans laquelle il a eu lieu.
Alors, pourquoi m’être séparé de ces incroyables Intégrale que j’adorais et qui me manquent déjà ?
Dans ma pièce et dans mon système, à musicalité, texture « analogique » et transparence très comparables + toutes les qualités que les amateurs du label PeLeon connaissent bien et apprécient, les Signature sont mieux dimensionnées, me permettent des types d’écoute plus variés, de jouer plus finement avec la pièce quand je passe d’un solo à capella sur un filet de voix accompagné d’une contrebasse jazzy à un orchestre philharmonique…
Comment je me « console » pour ce que j’ai le sentiment « d’avoir moins » avec les Signature qu’avec les Intégrale ?
MADAME EST HEUREUSE !!… et je n’entends plus trois fois par jour que les enceintes sont trop grosses !!
C’est vraiment cette dernière touche qui a précipité la décision de passer des unes aux autres, sinon, je n’aurais pas payé le supplément requis pour passer sur des Signature à partir d’une paire d’Integrale vendue au prix de l’occasion).
Si j’avais une grande salle d’écoute matte ou peu brillante, je partirais plutôt sur des Intergale. En revanche, dans ma pièce et mon système et… mon couple… les Signature sont parfaite et font remarquablement bien le job.
J’espère que ce témoignage permet de se faire une idée de ce par quoi je suis passé et les enseignements qu’il me semble possible d’en tirer.
Je rappelle à toutes fins utiles que je suis gravement picousé à PeLeon (très très très sensible à cette signature assez unique sur le marché dans cette gamme de prix) et que je peux donc aussi parfois manquer d’objectivité…
Pour vous faire sourire, je ne me suis dit que 2 fois ces derniers mois (parmi de nombreuses écoutes) que peut-être ça vaudrait le coup d’aller voir un peu ailleurs que chez PeLeon: un petit coup de Steinheim et une après-midi bien calé entre deux superbes Alsyvox chez un audiophile très talentueux du coin.
Dans les deux cas des systèmes très superlatifs pour faire chanter tout ça et des enceintes entre 80 et 160k€ au prix catalogue donc incomparables et surtout pour moi, complètement inaccessibles.
Et pour finir, oui, les Quattro Anniversaire valent vraiment le détour !!! Des petites biblio 2 voix qui chantent comme ça, descendent aussi bas, te créent une scène sonore de dingue quand elles sont bien drivées, te donnent ce sentiment d’aisance, d’être posées sans effort comme ça… franchement chapeau à notre « ébéniste du son » favori et tous mes encouragements aux PeLeonistes pour aller dans les auditoriums qui diffusent la marque pour les écouter !
Alors, pour avoir eu (et adoré) les Intégrale dans:
1- un pièce très biscornue (ancien atelier aménagé en loft) avec grande hauteur sous plafond en pente type usine, zone d’écoute near field (quasi isocèle de 2.5/2.3m) dans un pièce qui faisait 88m2 au total avec coins et recoins, 30cm de recul par rapport au mur du fond, 10m de verrière d’atelier 1900 en guise de fenêtres…
2- une pièce beaucoup plus brillante de 80m2 au total mais avec une zone d’écoute de 15m2 dans une première salle de 40m2 ouverte sur une autre salle de 40m2 perpendiculaire à la première
Puis, dans ce deuxième set-up, les Signature en remplacement des Intégrale, je dirais:
1- je me suis régalé de la puissance contenue des Intégrale dans la première salle (ancien atelier). Des heures d’écoutes à très bas volume dans le silence de la nuit, pendant que la maison dormait. Le plancher en-deçà duquel le manque de volume était trop pénalisant en terme de détail mais surtout de densité et de spécialisation était étonnement bas. Je pouvais par ailleurs pousser assez haut sans que la pièce ne commence à trop jouer, avec les effets délétères connus. Et donc, une sorte d’accord acoustique parfait avec ces superbes meubles dont la masse fait l’élégance visuelle et surtout sonore. Les Intégrale jouaient à plein et étaient faites pour rester !!
En revanche, dans la seconde pièce, j’avais beaucoup plus rapidement le sentiment qu’elles manquaient d’espace.
À cause de l’acoustique de la pièce, l’écoute à très bas niveau n’était pas plaisante et on sentait bien en poussant le volume que les Integrale manquaient de place dans la zone d’écoute pour s’exprimer pleinement (gros mode de 40hrz et un waterfall hollywoodien au dessus de 800hrz…).
Après moult efforts pour optimiser le positionnement (pincement dissymétrique…) et traitement passif et actif (AVAA), les Intégrale jouaient remarquablement bien mais dans une zone de confort plus limitée que dans la première salle.
Parmi les nombreuses tentatives d’optimisation dans la deuxième salle, j’ai eu le malheur-bonheur d’essayer les Signatures sur la recommandation d’un membre du forum.
Moins de coffre que les Intégrale, c’est certain !
En revanche complètement dans la signature PEL (sans mauvais jeu de mots) et moins exigeantes en terme d’espace autour des meubles et de brillance du contenant. À puissance de sortie d’ampli égale, les signature « excitent » moins la pièce que les intégrale.
Dans ma pièce en particulier, les signature descendent incroyablement bas (aucun manque de ce côté-là par rapport aux Intégrale) et la linéarité de bout en bout d’une bande de fréquence très large (qui sont pour moi des marqueurs forts des productions de PEL) : elles ne manquent de rien !
Le regret par rapport aux Intégrale dans ma salle ?
Moins de coffre. À dynamique et rapidité, justesse tonale, des timbres très comparables…, l’impression qu’on a moins de matière.
Le gain principal ? Un médium aigu un peu plus distingué que celui des intégrale et donc une présence plus séduisante, une image encore plus holomorphique, en particulier des voix sur des morceaux en live et quand l’enregistrement permet d’entendre la pièce dans laquelle il a eu lieu.
Alors, pourquoi m’être séparé de ces incroyables Intégrale que j’adorais et qui me manquent déjà ?
Dans ma pièce et dans mon système, à musicalité, texture « analogique » et transparence très comparables + toutes les qualités que les amateurs du label PeLeon connaissent bien et apprécient, les Signature sont mieux dimensionnées, me permettent des types d’écoute plus variés, de jouer plus finement avec la pièce quand je passe d’un solo à capella sur un filet de voix accompagné d’une contrebasse jazzy à un orchestre philharmonique…
Comment je me « console » pour ce que j’ai le sentiment « d’avoir moins » avec les Signature qu’avec les Intégrale ?
MADAME EST HEUREUSE !!… et je n’entends plus trois fois par jour que les enceintes sont trop grosses !!
C’est vraiment cette dernière touche qui a précipité la décision de passer des unes aux autres, sinon, je n’aurais pas payé le supplément requis pour passer sur des Signature à partir d’une paire d’Integrale vendue au prix de l’occasion).
Si j’avais une grande salle d’écoute matte ou peu brillante, je partirais plutôt sur des Intergale. En revanche, dans ma pièce et mon système et… mon couple… les Signature sont parfaite et font remarquablement bien le job.
J’espère que ce témoignage permet de se faire une idée de ce par quoi je suis passé et les enseignements qu’il me semble possible d’en tirer.
Je rappelle à toutes fins utiles que je suis gravement picousé à PeLeon (très très très sensible à cette signature assez unique sur le marché dans cette gamme de prix) et que je peux donc aussi parfois manquer d’objectivité…
Pour vous faire sourire, je ne me suis dit que 2 fois ces derniers mois (parmi de nombreuses écoutes) que peut-être ça vaudrait le coup d’aller voir un peu ailleurs que chez PeLeon: un petit coup de Steinheim et une après-midi bien calé entre deux superbes Alsyvox chez un audiophile très talentueux du coin.
Dans les deux cas des systèmes très superlatifs pour faire chanter tout ça et des enceintes entre 80 et 160k€ au prix catalogue donc incomparables et surtout pour moi, complètement inaccessibles.
Et pour finir, oui, les Quattro Anniversaire valent vraiment le détour !!! Des petites biblio 2 voix qui chantent comme ça, descendent aussi bas, te créent une scène sonore de dingue quand elles sont bien drivées, te donnent ce sentiment d’aisance, d’être posées sans effort comme ça… franchement chapeau à notre « ébéniste du son » favori et tous mes encouragements aux PeLeonistes pour aller dans les auditoriums qui diffusent la marque pour les écouter !
S1: Lampizator Kraftwerk, Entreq Silver Tellus Infinity II ; démat: switch SotM, RJ45 Mavros Atlas, Aurender W20, Lampizator Horizon, Cardas Clear Beyond XLR ; phono: TW-Acustic Raven AC, My Sonic Lab Ultra Eminente, Brinkmann Edison MkII, Purist Audio Aqeous Aureus XLR ; Thrax Heros mk1, Audioquest Thunderbird zero, Peleon Signature
S2: Aurender ACS10, Lampizator Golden Gate 2, Brinkmann HiEnd Integrated Mk2, Audioquest Thunderbird Zéro, Peleon Quattro, Nordost Qb8
S2: Aurender ACS10, Lampizator Golden Gate 2, Brinkmann HiEnd Integrated Mk2, Audioquest Thunderbird Zéro, Peleon Quattro, Nordost Qb8