Il y a 8 heures
Après une interruption de plusieurs années dans ma quête mélomaniaque, quelle fut ma surprise de constater l'évolution de l'offre !
Ce sur, notamment, plusieurs points.
• (c'est un point - c'est vachement bien pensé, non ?) Premièrement les créateurs d'œuvres en Classique sont de plus en plus difficiles à trouver sur les pochettes, ainsi que sur certaines plateformes. On trouve, par exemple, l'Allegro de Monsieur Capuçon, mais quid du compositeur ?
Les interprètes sont les seules stars. Ceux et celles sans qui de musique, point, point. (c'étaient deux points, voire trois)
• Les interprètes, par paresse ou cupidité, semblent pour beaucoup avoir compris qu'il est plus facile de vendre la facilité que la variété. Ce qu'on pourrait appeler le "Syndrome Clayderman". Les frangins Capuçon - non, c'est juste un exemple - produisent des disques de resucées populaires-démago (cf. Les albums-playlists Emotions, Paris etc.) plutôt que des programmes ambitieux (ou casse-gueule ?).
Doit-on parler de David Garrett ? Sauve-t-il vraiment la Deutsche Grammophon de la Große Katastrofe ?
Des "Destructured Schubert", "After Bach" et autres "ré-interprétations" fleurissent sur les "standards" du Classique et qui à chaque fois me font préférer l'original - systématiquement brouillé / appauvri / massacré par ces "(dé)créations". Il peut y en avoir d'intéressantes, comme les albums d'Arash Safaian (Überbach et This is (Not) Beethoven), ou amusantes comme les albums électro (?) d'Edouard Ferlet, ou Timeless de Thylacine. Mais toujours moins bon.
Certes, pourquoi pas ? On peut espérer que le Rondo Veniziano, en son temps,a pu faire venir à Vivaldi des personnes a priori rétives à la musique "savante" (beurk, ce terme !)
Et on oubliera ici le nombre effarant d'albums (?), pas dans le Classique où des partitions sont encore nécessaires, remplis de vide. Des productions impossibles à classer. Sauf, peut-être dans une catégorie en vogue des musiques de br...leurs qui pourrait se définir comme "exigeant pour les écouter davantage de temps que pour les composer". Je me comprends !
• Enfin, le niveau de la culture musicale des pourvoyeurs de son, prétendus auditoriums audiophiliques, les boutiquiers ! Un vendeur que j'ai débarrassé d'une paire d'enceintes qu'il lui était impossible de vendre - clairement une "erreur de casting" - s'était montré incapable de comprendre ma demande lorsque pour les tester je lui ai demandé d'envoyer sur le lecteur réseau "un concerto pour piano, n'importe lequel" et qui n'y avait manifestement compris que "piano" ; au bout de 3 minutes de pénibles recherches sur Qobuz, il m'a timidement proposé une sonate pour piano. Sans commentaire !
A ce propos, je complèterai bientôt ce sujet avec une succincte analyse d'un trombinoscope d'un des plus importants fournisseurs de HiFi sévissant sur le net, mais aussi en boutiques...
D'autres points manquent sans doute à cette entrée en matière apéritive.
A vos claviers (et vos mouchoirs ) !
Ce sur, notamment, plusieurs points.
• (c'est un point - c'est vachement bien pensé, non ?) Premièrement les créateurs d'œuvres en Classique sont de plus en plus difficiles à trouver sur les pochettes, ainsi que sur certaines plateformes. On trouve, par exemple, l'Allegro de Monsieur Capuçon, mais quid du compositeur ?
Les interprètes sont les seules stars. Ceux et celles sans qui de musique, point, point. (c'étaient deux points, voire trois)
• Les interprètes, par paresse ou cupidité, semblent pour beaucoup avoir compris qu'il est plus facile de vendre la facilité que la variété. Ce qu'on pourrait appeler le "Syndrome Clayderman". Les frangins Capuçon - non, c'est juste un exemple - produisent des disques de resucées populaires-démago (cf. Les albums-playlists Emotions, Paris etc.) plutôt que des programmes ambitieux (ou casse-gueule ?).
Doit-on parler de David Garrett ? Sauve-t-il vraiment la Deutsche Grammophon de la Große Katastrofe ?
Des "Destructured Schubert", "After Bach" et autres "ré-interprétations" fleurissent sur les "standards" du Classique et qui à chaque fois me font préférer l'original - systématiquement brouillé / appauvri / massacré par ces "(dé)créations". Il peut y en avoir d'intéressantes, comme les albums d'Arash Safaian (Überbach et This is (Not) Beethoven), ou amusantes comme les albums électro (?) d'Edouard Ferlet, ou Timeless de Thylacine. Mais toujours moins bon.
Certes, pourquoi pas ? On peut espérer que le Rondo Veniziano, en son temps,a pu faire venir à Vivaldi des personnes a priori rétives à la musique "savante" (beurk, ce terme !)
Et on oubliera ici le nombre effarant d'albums (?), pas dans le Classique où des partitions sont encore nécessaires, remplis de vide. Des productions impossibles à classer. Sauf, peut-être dans une catégorie en vogue des musiques de br...leurs qui pourrait se définir comme "exigeant pour les écouter davantage de temps que pour les composer". Je me comprends !
• Enfin, le niveau de la culture musicale des pourvoyeurs de son, prétendus auditoriums audiophiliques, les boutiquiers ! Un vendeur que j'ai débarrassé d'une paire d'enceintes qu'il lui était impossible de vendre - clairement une "erreur de casting" - s'était montré incapable de comprendre ma demande lorsque pour les tester je lui ai demandé d'envoyer sur le lecteur réseau "un concerto pour piano, n'importe lequel" et qui n'y avait manifestement compris que "piano" ; au bout de 3 minutes de pénibles recherches sur Qobuz, il m'a timidement proposé une sonate pour piano. Sans commentaire !
A ce propos, je complèterai bientôt ce sujet avec une succincte analyse d'un trombinoscope d'un des plus importants fournisseurs de HiFi sévissant sur le net, mais aussi en boutiques...
D'autres points manquent sans doute à cette entrée en matière apéritive.
A vos claviers (et vos mouchoirs ) !