Vivid Audio Giya G3, puis Kii3+BXT, puis Magico S3 mkII dans une pièce dédiée

[renan]

L'écoute chez moi des Kii three sans Bxt semble appuyer ce que dit Olivier.
Nous avions le choix d'écouter dans ma piece dédiée plutot amortie(RT60 de 0,2s) ou dans mon salon (RT60 de 0,8s). J'ai choisi la salle dédié car c'est la que j'ai le plus de repere.
Mais je pense que les Kii se serait meiux comportée dans le salon.
Dans la piece dédiée de par le principe des kii three à un moment en montant le son j'ai l'impression qu'il manque de son reflechi par rapport au son direct et qu'il ne faut pas monter trop le volume.
Transparence enorme des faible volume mais limitation en montant dans une piece trop traitée pour ces enceintes. La piece peu traitée comme un salon represente sans doute le mode le plus adaptée aux Kii three seule. Avec le BXT c'est certainement plus jouable dans une piece amortie.

[pda0]

Je pense surtout que les Kii sont rapidement limitées dans le grave donc quand on monte le son, on arrive à un moment où ça limite le niveau dans le grave et donc on perd la cohérence d’ensemble, même si c’est très progressif.
Dans une pièce très traitée, c’est probablement plus sensible car on a tendance écouter plus fort car c’est possible, alors que dans une pièce réverbérante, on est limité par l’ « agressivité » du rendu, dès qu’on monte le son.

De toutes façons, les Kii ne peuvent rien contre la réverbération et donc elles demandent un RT60 correct pour fonctionner au mieux. Leur avantage est qu’elles gèrent les modes dans le grave et la directivité jusqu’au haut medium, ce qui permet de n’avoir à s’occuper du RT60 qu’au dessus de 200-300Hz, ce qui est le plus facile à faire !

[renan]

J'imagine que tu as du sentir la difference sur ces points entre l'écoute avec et sans BXT?

Le BXT doit apporter beaucoup dans ce contexte de piece traitée non?

[pda0]

Oui les BXT éliminent le problème de la compression dans le grave à fort niveau et ont aussi un effet sur la dispersion contrôlée jusqu’à 700-1000Hz, ainsi que sur sol et plafond du fait du line array.

Donc avec les BXT c’est une toute autre enceinte qu’on écoute. Les Kii sont sûrement parfaites dans une pièce pas trop grande (<25m2) et pas possible à traiter passivement dans le grave.

[Ledaim]

Mon cher Philippe. Même si finalement tu renonçais à acquérir ces fameuses Kii (avec leur BTX, un complément indispensable mais vraiment très onéreux), une chose me paraît certaine, c’est que le questionnement sur ces enceintes aura introduit dans le débat audiophile un important sujet de discussion, celui du respect de l’intégrité du signal sonore originaire, et cela même lorsqu’on a recours comme moi à des corrections de l’acoustique au moyen d’un système électronique numérisé.

 

J’avais déjà compris auparavant qu’une trop grande multiplication des corrections numériques (pour rechercher la courbe la plus plate possible tracée sur l’écran par REW) était néfaste et donnait à entendre une musique artificielle et émasculée, sans aspérité sans doute mais aussi sans contraste, sans sa dynamique interne, en résumé une musique agréable à entendre mais sans vie.  Je crois que tu avais fait la même constatation, ce qui t’avait amené à te passer définitivement de toute correction numérique. Le souci du respect du signal sonore originaire, marque de fabrique des enceintes Kii, permet de mettre un principe sur un phénomène que nous avions constaté.

 

Je ne puis, quant à moi, me passer de l’usage du numérique pour tenir ensemble une installation faite de briques et de brocs audiophiles (je rappelle, de bas en haut de l’échelle sonore : un caisson SVS 2000 derrière le siège d’écoute, un RCF 18’’ dans un baffle de 250 l., une demi VOT avec un ALTEC 15’’ 515 fonctionnant en doublet acoustique, un moteur TAD 2’’ muni de son pavillon à 15 tuyères ALTEC 1505, chaque canal ayant son propre ampli). Tout ce matériel, apparemment disparate (nous sommes loin de l’enceinte unique avec un filtre-répartiteur analogique), fonctionne de concert grâce à une petite boite de quelques centimètres, un MINIDSP, qui fournit l’ensemble des cross et des corrections acoustiques, le tout en numérique évidemment.

 

Je pressens la moue des audiophiles amoureux des marques prestigieuses.  Eh bien, je puis les détromper. Tout cela fonctionne à ma plus grande satisfaction. A la condition d’utiliser les corrections numériques avec une grande parcimonie de façon à ne pas altérer profondément le signal d’origine.  

 

Depuis un certain temps, ma manière de traiter l’acoustique de mon grenier a évolué. Au lieu de courir après une ligne droite en corrigeant chaque nœud ou ventre de la courbe de réponse que trace REW sur l’ordinateur, au tiers voire au 16ème d’octave près, comme c’est le cas généralement à grand renfort de taps (après conversion en filtres FIR, ce que je ne suis jamais parvenu à faire ; mais cela est une autre histoire), j’ai préféré établir une courbe de réponse avec des corrections à l’octave, c’est-à-dire en privilégiant les corrections avec un coefficient de qualité très bas (une base de 0.5, avec parfois  une mise au point accessoire allant un peu plus haut). La courbe psycho-acoustique donnée par REW sur l’écran est sans doute moins parfaite ; il y subsiste des bosses et des creux qu’il faudra admettre, tout perfectionniste que l’on soit.      

 

Cependant le résultat est là, le véritable résultat, celui qui résulte de l’audition de la musique. L’intégrité du signal sonore est beaucoup mieux respectée par des corrections qui l’englobent sans à-coups une partie importante du tissu sonore plutôt que par des heurts successifs et contradictoires qui le hachent.

 

Un exemple de cette plénitude ? Ecoute si tu en as l’occasion l’ensemble Van Baerle dans les trios pour piano de Beethoven (en version stéréo SACD éditée par CHANNEL CLASSICS), une exécution magnifique dans une prise de son exemplaire. C’est cette réalisation qui m’a inspiré la présente intervention.

 

Ce n’est que mon avis

[SuperDupont]

(01-03-2022, 02:29 PM)Ledaim a écrit : Au lieu de courir après une ligne droite en corrigeant chaque nœud ou ventre de la courbe de réponse que trace REW sur l’ordinateur, au tiers voire au 16ème d’octave près......
....j’ai préféré établir une courbe de réponse avec des corrections à l’octave, c’est-à-dire en privilégiant les corrections avec un coefficient de qualité très bas (une base de 0.5, avec parfois  une mise au point accessoire allant un peu plus haut). La courbe psycho-acoustique donnée par REW sur l’écran est sans doute moins parfaite....

Cependant le résultat est là, le véritable résultat, celui qui résulte de l’audition de la musique. L’intégrité du signal sonore est beaucoup mieux respectée par des corrections qui l’englobent sans à-coups une partie importante du tissu sonore plutôt que par des heurts successifs et contradictoires qui le hachent.....

Si je puis me permettre, c'est aussi mon avis, procéder de la sorte dégrade nettement moins le couple impulsion/step et l'équilibre du système peut être ajusté tout limitant au maximum la déperdition lie au traitement.
J'ajouterais que la correction de l'excess phase a un effet très positif sur la qualité du step et l'apparition du pre-ringing. L'une comme l'autre sont des bonnes pratiques précieuses en cas de traitement a mon humble avis.

[pda0]

Bonjour à tous,

J’ai eu le plaisir d’accueillir et de faire la connaissance en « live », aujourd’hui, de Nagual et un de ses amis audiophile non présent sur ce forum, et de Papytechnofil.

Nous avons écouté pas mal de choses, dont la playlist de Nagual qui avait la particularité de m’être totalement inconnue (c’est pourtant rare de n’avoir aucun morceau qu’on connait dans une playlist !). Et il y avait pas mal de choses très intéressantes à explorer plus longuement

Je publierai la playlist un peu plus tard pour ceux que ça intéresse !
En tous cas, une belle après-midi très sympa entre passionnés de musique et de hifi.

[Papytechnofil]

Bonjour
C'est plutôt nous qui devons te remercier pour cet après-midi de découverte de ton système et de ton accueil très amical.
J'avoue n'avoir rien connu dans la playlist de Claude avec différents styles dont certains à l'opposé de ce que j'écoute d'habitude, mais j'ai été scotché par l'aisance avec laquelle le système restituait tout cela avec une fluidité et des timbres magnifiques.
Les Vivid audio m'ont impressionné par leur capacité de tout retranscrire sans distorsion ni agressivité malgré un volume sonore à la limite de la capacité de la pièce. La scène est très large malgré un écartement des enceintes important par rapport à la distance à l'auditeur et ce même à volume modéré.
En deux mots
Bravo pour la qualité de mise en oeuvre
Merci pour nous l'avoir fait decouvrir!

[Fabien.]

Arf… une belle après-midi entre belles personnes 
Suis preneur de la playlist de Claude…

[Steph44200]

Salut tous, Philippe
+1 pour la playlist
Au format Qobuz idéalement ?