Bonjour,
Pour équiper mon Topping D70 (dac dont je suis enchanté, cf la filière du D70, sauf pour l'entrée usb décevante), j'ai acheté la dernière interface de Singxer, la SU-6 et je vous propose un CR de ses performances sur mon système.
C'est l'une des interfaces les plus élaborées du moment techniquement parlant: horloges accusilicon femtosecond maintenues à température constante dans un "four", supercapacités totalisant 7,5 mF (7,5 millions de µF), CPLD et FPGA utilisant des buffers FIFO etc...
Et cela s'entend.
Ce qui m'a surpris tout d'abord c'est une sorte de toile de fond extrêmement silencieuse, paisible, d'où émerge la musique, comme si cette dernière venait de pkus loin... (il est vrai que les 2 netcards femto de JCat contribuent aussi à ce silence habité). Difficile de mettre des mots...
Ainsi la microdynamique est étonnante, des détails infimes sortent et ce sont notamment ces détails qui donnent vie à la musique.
La définition est au top, ainsi que la transparence, d'où des timbres d'une grande beauté (ils ont pris un coup de nettoyage
).
Belle fluidité aussi, ce qui donne un caractèe analogique à la restitution.
La scène est large et profonde avec une localisation des instrumentistes holographique.
L'extrême grave et le grave sont plus tendus et timbrés, l'aigu et l'extrême aigu sont fins et précis, d'où cette définition superbe, mais sans exagération, sans dureté (sur les bons enregistrements et sur mon système).
Avec le D70, les entrées du dac (I2S, AES, SPDIF) sont du même niveau de qualité. Je n'ai pas testé l'optique.
L'I2S est un poil plus lumineux.
Ce SU-6 est fourni avec une alimentation à découpage (7,5V 3A) car les supercapacités, chargées au bout d'une minute pour permettre le fonctionnement du dac (elles le sont totalement au bout d'une heure) ne donnent qu'une minute d'autonomie.
J'ai donc fait un essai avec et sans alim: très peu de différence. Ces capas font donc bien un tampon efficace pour l'alimentation.
J'ai fait un autre essai avec cette alimentation fournie en la faisant suivre d'un tampon à la sauce maison à base de LT3045 et filtrage important avec des capas: on gagne de la finesse dans l'aigu (qui aussi monte plus haut).
Dernier essai: j'ai remplacé l'alim d'origine par une Ifipower de 9V, toujours suivie de mon tampon perso. C'est le meilleur résultat obtenu avec une définition encore accrue, un aigu qui gagne de nouveau de la finesse et de la douceur.
Pour moi, cette interface est remarquable. J'avais essayé auparavant la LKS-USB100 qui m'avait déjà donné d'excellents résultats. Mais elle ne va pas aussi loin que la SU-6 (le prix n'est pas le même non plus...580€ vs 250€).
J'ai aussi utilisé un petit module LJ CM 6631A (audiophonics) au prix de... 37€! Résultat en retrait, mais étonnant tout de même. Rapport Q/P excellent.
Je constate donc que dans un dac, le traitement de l'entrée (souvent usb) est absolument capital, et conditionne tout le reste.
Pierre
Pour équiper mon Topping D70 (dac dont je suis enchanté, cf la filière du D70, sauf pour l'entrée usb décevante), j'ai acheté la dernière interface de Singxer, la SU-6 et je vous propose un CR de ses performances sur mon système.
C'est l'une des interfaces les plus élaborées du moment techniquement parlant: horloges accusilicon femtosecond maintenues à température constante dans un "four", supercapacités totalisant 7,5 mF (7,5 millions de µF), CPLD et FPGA utilisant des buffers FIFO etc...
Et cela s'entend.
Ce qui m'a surpris tout d'abord c'est une sorte de toile de fond extrêmement silencieuse, paisible, d'où émerge la musique, comme si cette dernière venait de pkus loin... (il est vrai que les 2 netcards femto de JCat contribuent aussi à ce silence habité). Difficile de mettre des mots...
Ainsi la microdynamique est étonnante, des détails infimes sortent et ce sont notamment ces détails qui donnent vie à la musique.
La définition est au top, ainsi que la transparence, d'où des timbres d'une grande beauté (ils ont pris un coup de nettoyage
).Belle fluidité aussi, ce qui donne un caractèe analogique à la restitution.
La scène est large et profonde avec une localisation des instrumentistes holographique.
L'extrême grave et le grave sont plus tendus et timbrés, l'aigu et l'extrême aigu sont fins et précis, d'où cette définition superbe, mais sans exagération, sans dureté (sur les bons enregistrements et sur mon système).
Avec le D70, les entrées du dac (I2S, AES, SPDIF) sont du même niveau de qualité. Je n'ai pas testé l'optique.
L'I2S est un poil plus lumineux.
Ce SU-6 est fourni avec une alimentation à découpage (7,5V 3A) car les supercapacités, chargées au bout d'une minute pour permettre le fonctionnement du dac (elles le sont totalement au bout d'une heure) ne donnent qu'une minute d'autonomie.
J'ai donc fait un essai avec et sans alim: très peu de différence. Ces capas font donc bien un tampon efficace pour l'alimentation.
J'ai fait un autre essai avec cette alimentation fournie en la faisant suivre d'un tampon à la sauce maison à base de LT3045 et filtrage important avec des capas: on gagne de la finesse dans l'aigu (qui aussi monte plus haut).
Dernier essai: j'ai remplacé l'alim d'origine par une Ifipower de 9V, toujours suivie de mon tampon perso. C'est le meilleur résultat obtenu avec une définition encore accrue, un aigu qui gagne de nouveau de la finesse et de la douceur.
Pour moi, cette interface est remarquable. J'avais essayé auparavant la LKS-USB100 qui m'avait déjà donné d'excellents résultats. Mais elle ne va pas aussi loin que la SU-6 (le prix n'est pas le même non plus...580€ vs 250€).
J'ai aussi utilisé un petit module LJ CM 6631A (audiophonics) au prix de... 37€! Résultat en retrait, mais étonnant tout de même. Rapport Q/P excellent.
Je constate donc que dans un dac, le traitement de l'entrée (souvent usb) est absolument capital, et conditionne tout le reste.
Pierre
