Je ne sais pas si ce sujet a totalement sa place ici mais en tout cas il y a moyen de s'interroger sur les différences entre l'audition et les prises de son y compris les mesures.
Voilà en quoi je veux en venir en partant des experiences de Pierre schaeffer: https://www.olats.org/pionniers/pp/schae...aeffer.php
En haut de l'article paragraphe 2:
"2) la cloche coupée : en enlevant, par inadvertance, l'attaque d'un son de cloche lors de son enregistrement, Pierre Schaeffer réalise que son savoir sur les lois de l'acoustique issues de ses maîtres s'écroule. En effet ce son de cloche devient, sans son attaque, un son de hautbois ! Manifestement, le timbre n'est pas seulement déterminé par l'étagement des harmoniques sur une fondamentale."
D'autres experiences ont été faites, j'ai entendu notament ddes enregistrements de flute et violon dont les attaque sont coupées, c'est impressionant, le son de flute devient à l'écoute un simple son très plat comme ce que ferait un générateur de sinusoides, Le violon se reconnait un tout petit peu parce que l'archet entretient des attaques dans le son mais il est quand même très transformé.
En clair si on coupe l'attaque d'un son comme celui d'une cloche, d'une flute, d'un violon, on ne saura pas reconnaitre l'instrument . En coupant une attaque qui dure quelques dixièmes de seconde et que consciemment on a à peine entendu , on ne reconnaitra pas ce qui suit si c'est isolé même si la note dure quelques secondes, le cerveau est perdu .
Donc on peut en déduire que si on pouvait retranscrire par courbe ce qu'on entend et la comparer à la courbe d'un enregistrement , il y aurait une différence très notable.
Que ce passe t-il dans notre cerveau ? Je n'ai pas la réponse , j'ai juste une petite théorie personnelle à soumettre , à mon avis le cerveau enregistre l'attaque des sons et en fait un mix avec la fondamentale pendant toute la durée du son, à l'analyser c'est comme ça que je l'entend.
Si c'est le cas ça pourrait expliquer , sans généraliser, qu'il puisse parfois y avoir des conflits entre les écoutes et les résultats des mesures, quand par exemple dans un enregistrement l'attaque d'un son ne représente qu'1/300 du temps , presque négligeable , mais que dans le cerveau ça compte beaucoup plus, ça peut se faire interroger sur le sens des priorités supposées.
Voilà en quoi je veux en venir en partant des experiences de Pierre schaeffer: https://www.olats.org/pionniers/pp/schae...aeffer.php
En haut de l'article paragraphe 2:
"2) la cloche coupée : en enlevant, par inadvertance, l'attaque d'un son de cloche lors de son enregistrement, Pierre Schaeffer réalise que son savoir sur les lois de l'acoustique issues de ses maîtres s'écroule. En effet ce son de cloche devient, sans son attaque, un son de hautbois ! Manifestement, le timbre n'est pas seulement déterminé par l'étagement des harmoniques sur une fondamentale."
D'autres experiences ont été faites, j'ai entendu notament ddes enregistrements de flute et violon dont les attaque sont coupées, c'est impressionant, le son de flute devient à l'écoute un simple son très plat comme ce que ferait un générateur de sinusoides, Le violon se reconnait un tout petit peu parce que l'archet entretient des attaques dans le son mais il est quand même très transformé.
En clair si on coupe l'attaque d'un son comme celui d'une cloche, d'une flute, d'un violon, on ne saura pas reconnaitre l'instrument . En coupant une attaque qui dure quelques dixièmes de seconde et que consciemment on a à peine entendu , on ne reconnaitra pas ce qui suit si c'est isolé même si la note dure quelques secondes, le cerveau est perdu .
Donc on peut en déduire que si on pouvait retranscrire par courbe ce qu'on entend et la comparer à la courbe d'un enregistrement , il y aurait une différence très notable.
Que ce passe t-il dans notre cerveau ? Je n'ai pas la réponse , j'ai juste une petite théorie personnelle à soumettre , à mon avis le cerveau enregistre l'attaque des sons et en fait un mix avec la fondamentale pendant toute la durée du son, à l'analyser c'est comme ça que je l'entend.
Si c'est le cas ça pourrait expliquer , sans généraliser, qu'il puisse parfois y avoir des conflits entre les écoutes et les résultats des mesures, quand par exemple dans un enregistrement l'attaque d'un son ne représente qu'1/300 du temps , presque négligeable , mais que dans le cerveau ça compte beaucoup plus, ça peut se faire interroger sur le sens des priorités supposées.