02-03-2018, 11:38 AM
(Modification du message : 02-03-2018, 03:39 PM par Sin Nombre.)
Etant en train de lire un ouvrage de Greg Milner intitulé " Perfecting sound forever: Une histoire de la musique enregistrée", je ne peux que céder à la tentation de vous offrir le commentaire d'un psychiatre sur l'audiophilie retranscrit dans cet ouvrage:
Ainsi, nous sommes en 1953, et, la Hi-Fi est partout. Ses ventes annuelles atteignent 750 millions de dollars aux USA cette année là. De nombreuses personnes s'inquiètent de cet engouement. Le terme "audiophile" est entré dans le langage courrant. On parle dans les journaux de "veuve de Hi-Fi" plus que de veuves de guerre: " La Hi-Fi a brisé des foyers et la quête d'un son parfait a conduit des hommes a des extrêmités ridicules", écrit un journaliste. Dès lors, un certain Nunley voulut offrir à la psychiatrie "un mot utile: audiophilie". Un certain psychiatre, le docteur Bowes, diagnostiqua l'audiophilie comme une névrose, caractérisée par une "tendance à une préoccupation exagérée et une dépendance au son enregistré" et "l'urgence du besoin et l'impossibilité ultime de le pouvoir la satisfaire". Ce docteur remarquait une composante sexuelle à l'audiophilie, un désir de "reproduction stérile sans considération biologique". Et, dans les cas extrêmes, "la collection de disques d'un audiophile devient un harem symbolique". Quant à la haine caractéristique des femmes pour la haute-fidélité, "peut-être ressentent'elles dans l'intérêt que l'homme éprouve pour la hi-fi une rivale à leur propre voix stridente et discordante".
La conclusion de tout cela était que "le son haute-fidélité est un son qui ressemble à l'idée que vous vous faites du son véritable du monde" mais vous en éloigne inexorablement...
Alors, sommes-nous des psychopathes ou des pervers?!
Ainsi, nous sommes en 1953, et, la Hi-Fi est partout. Ses ventes annuelles atteignent 750 millions de dollars aux USA cette année là. De nombreuses personnes s'inquiètent de cet engouement. Le terme "audiophile" est entré dans le langage courrant. On parle dans les journaux de "veuve de Hi-Fi" plus que de veuves de guerre: " La Hi-Fi a brisé des foyers et la quête d'un son parfait a conduit des hommes a des extrêmités ridicules", écrit un journaliste. Dès lors, un certain Nunley voulut offrir à la psychiatrie "un mot utile: audiophilie". Un certain psychiatre, le docteur Bowes, diagnostiqua l'audiophilie comme une névrose, caractérisée par une "tendance à une préoccupation exagérée et une dépendance au son enregistré" et "l'urgence du besoin et l'impossibilité ultime de le pouvoir la satisfaire". Ce docteur remarquait une composante sexuelle à l'audiophilie, un désir de "reproduction stérile sans considération biologique". Et, dans les cas extrêmes, "la collection de disques d'un audiophile devient un harem symbolique". Quant à la haine caractéristique des femmes pour la haute-fidélité, "peut-être ressentent'elles dans l'intérêt que l'homme éprouve pour la hi-fi une rivale à leur propre voix stridente et discordante".
La conclusion de tout cela était que "le son haute-fidélité est un son qui ressemble à l'idée que vous vous faites du son véritable du monde" mais vous en éloigne inexorablement...
Alors, sommes-nous des psychopathes ou des pervers?!