Le Forum Indépendant de la Hifi et des Audiophiles

(07-19-2018, 07:39 PM)r11bordo a écrit : [ -> ]

(07-19-2018, 05:01 PM)Jacques92 a écrit : [ -> ]Le DAC est à proximité de la puce / antenne Wifi ? Si oui, rien de surprenant : pollution radio directe. Si c'est pas le cas, je suis sur le c** !

Non, le DAC est externe au dispositif, dans son propre boitier métallique, donc dans une cage de faraday en ce qui concerne les rayonnements CEM.
Et pour t'étonner davantage, Volumio précise bien sur l'interface web que l'activation du Wifi peut affecter la qualité de la restitution, ce qui semble bien le cas (tests non faits selon les standards bz31)   
Autre éléments, la bibliothèque locale se trouve sur la carte microSD hébergeant l'OS.

Tu vois, c'est utile un test comparatif en aveugle dans cette situation de discussion collective
Ça permet d'exclure définitivement ton éventuelle erreur de perception. Sinon les autres réfléchissent un faux problème

Je suppose que tu as aussi testé l'ethernet avec la même bibliothèque locale ...

J'ai testé la même bibliothèque via le réseau en RJ45, avec le Wifi désactivé sur le RPI 3, puis activé le hotspot, déconnecté le RJ45 et lancé la lecture de la bibliothèque dans Volumio directement. Dans ce dernier cas, la restitution devient bouillonne, cela manque de contrôle sur toute la bande passante.
Je précise que je ne regarde par le streamer lors des tests, au pire les enceintes, pas plus ... Cela équivaut à un test en aveugle, le streamer n'étant dans mon champs de vision ...

Bonne soirée ..
Sous-eserve , SVP, certainement sur le NAS,
du FTP ?........
(+ service DNS local, etc..)
Merci,
bien à vous,
w :-)

(07-19-2018, 10:11 PM)r11bordo a écrit : [ -> ]J'ai testé la même bibliothèque via le réseau en RJ45, avec le Wifi désactivé sur le RPI 3, puis activé le hotspot, déconnecté le RJ45 et lancé la lecture de la bibliothèque dans Volumio directement. Dans ce dernier cas, la restitution devient bouillonne, cela manque de contrôle sur toute la bande passante.
Je précise que je ne regarde par le streamer lors des tests, au pire les enceintes, pas plus ... Cela équivaut à un test en aveugle, le streamer n'étant dans mon champs de vision ...

Je ne sais pas si j'ai bien compris. Désolé de répéter ...
Si tes fichiers viennent d'un NAS via ethernet, il y a trop de facteurs à prendre en compte.
Ce que je voulais dire, c'est de ne comparer que le changement ethernet/wifi. Même dans le cas de ethernet, il ne sert qu'au pilotage via la page web. Dans les deux cas, tu fais exactement la même lecture locale. Mais bon, c'est peut-être ce que tu avais fait ...

Sinon peut-être le wifi entraîne une charge système rendant ce dernier un peu instable ...

Stp,
as tu essayé de mettre à distance,
ton dongle wi-fi vec une rallonge USB (mâle-femelle) ...?
(sur le RPi c'est le même chip dédié pour l'USB et le RJ. ,
Et il existe des filtres EMI-USB).
(par.ex).
Merci ! :-).

ah les gars...
stopper vos essais, en amont d'un streamer c'est RO+PO, et pis c'est tout. Et alors, peu importe ce qu'il y a en amont 
Un stream tout sale au départ arrivera tout propre au lecteur. Mieux que Ariel (fraicheur Alpine   )

Sur ce, bien sûr, si vous trouvez mieux, je retourne ma veste illico 

(07-19-2018, 10:18 AM)Jacques92 a écrit : [ -> ]...
Il se dégage de ce déjà long fil au moins quatre domaines qui peuvent expliquer en quoi un streamer change le son :

• le traitement numérique entre la source (le fichier) et la sortie du streamer (flux numérique) ;
  
• pollution électrique;
  
• problème de timing : jitter ou autre à la sortie du streamer
  
• autres effets généralement mal maîtrisés : CEM, effet passant par d'autre voies (MDI, ou autre effet non ou peu formalisé par la communauté audio).
  

Il me semble essentiel de séparer ces quatres domaines quand on caractérise un streamer alors que là vous rapporter des résultats en vrac et on ne peut pas discriminer.
...

Je souscris aux 4 points de Jacques qui sont la base pour expliquer les différences de rendu sonore entre streamers. Quelques éléments généralistes complémentaires sur l'approche réseau par rapport à un streamer "classique" sans rentrer dans le détail des interfaces audio, des protocoles réseau et des solutions logicielles qui pourraient être discutées dans un second temps car il me semble qu'il y a pas mal de légendes la dessus aussi.

STREAMER CLASSIQUE



La fonction d'un "streamer" est de transporter (et le cas échéant traiter) les données dans le domaine numérique vers le DAC qui assure la conversion en analogique. En simplifiant au niveau matériel c'est un "ordinateur" avec interface.  

Cela va du simple PC généraliste à des machines optimisées conçues pour minimiser les perturbations électriques / électromagnétiques (<  Bruit) et équipées de cartes d'interfaces audio (USB/I2S/AES/SPDIF ..) gérant le timing de la conversion en liaison avec le DAC (< Jitter).

STREAMER EN RESEAU



La variante configuration réseau est une dissociation qui grace au réseau déporte en amont sur un "serveur' éloigné du DAC, les traitements informatiques générateurs de bruit et de pollution. A proximité du convertisseur on n'a besoin que d'un ordinateur "minimaliste" opérant une simple fonction de passerelle asynchrone Ethernet > Interface audio via un logiciel très léger. Cet ordinateur peut aussi prendre la forme d'une simple carte intégrée au DAC avec une liaison I2S interne courte évitant le cable (DAC réseau dans le schéma ci-dessus).

Avec un logiciel en mode "bit perfect" sur le serveur et quel que soit le protocole de transport réseau utilisé (UPnP, RAAT, LMS ou même AOiP) les bits du fichier source ne sont pas modifiés et il ne faut pas attendre de différence de rendu sonore. Si les bits sont modifiés c'est qu'il y a du traitement (DSP) ou un dysfonctionnement.

Je vois plusieurs avantages à cette dissociation serveur / passerelle:

• Le minimalisme de l'ordinateur client spécialisé à proximité du DAC fait qu'il est moins bruyant et bruitant et donc moins susceptible de polluer la conversion même si des traitements informatiques lourds (DSP) sont effectués sur le serveur en amont.
  
  
• L'approche réseau permet de mutualiser le serveur et d'utiliser un ordinateur standard choisi seulement en fonction de ses capacités de traitement mais n'ayant nul besoin d'être "optimisé". Cela permet d'avoir une installation familiale "multi-room" discrète et économique.
  
  
• Même pour l'audiophile, la musique est de plus en plus dans le cloud et les solutions intégrées avec entrée réseau (passerelle + DAC + éventuellement amplification) se généralisent.
  

Au final et dans l'état actuel de l'offre il faut relativiser. Rien n'est simple et absolu, le réseau ne résout pas tout, et les frontières entre solutions sont floues:

• Une approche non dissociée avec une optimisation de qualité, genre le PINK FAUN que nous avions évoqué, un AURENDER ou un PC DIY "soigné", peut probablement avoir des performances audio équivalentes voire supérieures à une solution réseau serveur / passerelle médiocre. 
  
  
• La résilience du DAC au bruit et au jitter reste de toute façon un facteur déterminant. Les problématiques de Jitter demeurent et dépendent aussi de la qualité des interfaces du DAC, le réseau ne change rien (mais le Jitter est de moins un problème aujourd'hui). 
  
  
• Le réseau isole mais est lui même susceptible de transmettre des pollutions liées à l'environnement et certains pensent qu'il faut l'isoler et l'optimiser ! Par ailleurs mettre une carte réseau même faiblement bruitante dans un DAC exige du savoir faire car sinon le remède pourrait être pire que le mal. Un DAC avec entrée réseau ne veut pas dire que le convertisseur est nourrit par des paquets et des trames. Il y a une interface que la passerelle soit physiquement dans le DAC ou dans un boitier externe.
  

Enfin hormis la sacro sainte qualité audio il y a pas mal d'autres critères à prendre en compte qui dépendent des usages de chacun. Cf http://forum-hifi.fr/thread-8041-post-16...#pid165022

(07-19-2018, 10:23 PM)KIKIWILLYBEE a écrit : [ -> ]Bonne soirée ..
Sous-eserve , SVP, certainement sur le NAS,
du FTP ?........
(+ service DNS local, etc..)
Merci,
bien à vous,
w :-)

Hein ? 

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(07-19-2018, 10:58 PM)bz31 a écrit : [ -> ]Je ne sais pas si j'ai bien compris. Désolé de répéter ...
Si tes fichiers viennent d'un NAS via ethernet, il y a trop de facteurs à prendre en compte.
Ce que je voulais dire, c'est de ne comparer que le changement ethernet/wifi. Même dans le cas de ethernet, il ne sert qu'au pilotage via la page web. Dans les deux cas, tu fais exactement la même lecture locale. Mais bon, c'est peut-être ce que tu avais fait ...

Sinon peut-être le wifi entraîne une charge système rendant ce dernier un peu instable ...

Les fichiers audio viennent du NAS via rj45 dans le premier cas.
Dans le second cas, les fichiers audios sont stockés en local sur la carte mémoire. Toujours dans le second cas, le déclenchement de la lecture se fait en wifi direct, du smartphone vers le Digione sans passer par le réseau local.
J'avais voulu tester cette config d'accès en wifi direct pour éventuellement faire des écoutes sur d'autres systèmes sans me connecter à des réseaux locaux. Mais mes résultats audio ne sont pas terribles en wifi direct. La puce wifi du rpi3 doit avoir quelques effets de bord.

(07-21-2018, 10:03 PM)volpone75 a écrit : [ -> ]STREAMER CLASSIQUE



La fonction d'un "streamer" est de transporter (et le cas échéant traiter) les données dans le domaine numérique vers le DAC qui assure la conversion en analogique. En simplifiant au niveau matériel c'est un "ordinateur" avec interface.  

Cela va du simple PC généraliste à des machines optimisées conçues pour minimiser les perturbations électriques / électromagnétiques (<  Bruit) et équipées de cartes d'interfaces audio (USB/I2S/AES/SPDIF ..) gérant le timing de la conversion en liaison avec le DAC (< Jitter).

Salut Volpone, tes posts sont clairs et intéressants (j'en conserve des parties dans mon encyclo hifi perso).
Pour le moment je suis dans la config "streamer classique" en liaison USB optique (conseil de Phile) entre le PC et le DAC en bit perfect (PCM et DSD) et j'en suis très satisfait, ayant abandonné l'option réseau ancienne par la Squeezebox que j'utilisais autrefois.

Pour rester dans le sujet, que penser du Bricasti M5, un peu cher comparé à d'autres appreils mais qui offre 3 sorties (AES, spdif, USB) ?

jean

Merci Volpone75 pour ces schémas qui sont très clairs. Une petite suggestion: préciser les différents traitements qui sont effectués. 

- gestion de la bibliothèque musicale (édition des titres/tags, etc... )
- recherche et sélection des pistes pour constituer une liste de lecture
- lecture des pistes (à partir d'un disque local ou réseau) 
- transcodage et reechantillonage
- fonction DSP (égalisation, filtrage, ..) 
- conversion PCM vers signal USB/SPDIF/I2S