Le Forum Indépendant de la Hifi et des Audiophiles

(05-28-2022, 02:19 PM)r11bordo a écrit : [ -> ]Quelle que soit la gamme, la connexion optique et sa rupture d'impédance 'par construction' induite par son connecteur....

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(05-29-2022, 12:33 PM)ThierryNK a écrit : [ -> ]

(05-28-2022, 02:19 PM)r11bordo a écrit : [ -> ]Quelle que soit la gamme, la connexion optique et sa rupture d'impédance 'par construction' induite par son connecteur....

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Bah oui, le contact étant imparfait, impliquant par ailleurs un changement de substrat dans la plupart des cas, la connexion génère une onde retour dans la fibre suffisante pour que les PTT puissent détecter par exemple l'emplacement de la rupture d'un câble sous-marin ... Nous ne sommes pas dans le contact électrique ici. Et une onde retour, cela génère toujours des perturbations plus ou moins impactante.

Hello R11bordo

J'avoue ne pas savoir ce qu'est l'impédance d'une fibre optique et ne pas savoir ce qui génère des ondes retour dans le cas de spdif sur Toslink.

Tu es certain de ne pas confondre avec l'impédance de 75 ohms impossible à obtenir avec des connecteurs RCA pour spdif et qui effectivement génère des réflexions?

Amicalement

Hello ThierryNK
Pour schématiser un max, on va dire que l'impédance que je cite représente le milieu dans lequel se propage l'onde lumineuse. En passant du milieu fibre au milieu air si le contact ou la jonction n'est pas parfait, et c'est souvent le cas pour nos appareils grand public, l'onde lumineuse change de milieu de propagation. Cela s'accompagne donc d'une réflexion induite par ce changement de milieu de propagation et donc d'une onde retour venant interférer avec le signal initial.
J'avoue ne pas être au clair sur les conséquences sur notre signal spdif mais dans les telecom, cette onde retour induite par une cassure est suffisante pour être exploitée afin d'identifier le point de cassure de la fibre, quelque part dans l'océan, à l'aide d'une formule mathématique savante que j'ai oubliée il y a bien longtemps.

(05-29-2022, 03:02 PM)r11bordo a écrit : [ -> ]Hello ThierryNK
Pour schématiser un max, on va dire que l'impédance que je cite représente le milieu dans lequel se propage l'onde lumineuse. En passant du milieu fibre au milieu air si le contact ou la jonction n'est pas parfait, et c'est souvent le cas pour nos appareils grand public, l'onde lumineuse change de milieu de propagation. Cela s'accompagne donc d'une réflexion induite par ce changement de milieu de propagation et donc d'une onde retour venant interférer avec le signal initial.
J'avoue ne pas être au clair sur les conséquences sur notre signal spdif mais dans les telecom, cette onde retour induite par une cassure est suffisante pour être exploitée afin d'identifier le point de cassure de la fibre, quelque part dans l'océan, à l'aide d'une formule mathématique savante que j'ai oubliée il y a bien longtemps.

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de fournir ces explications très intéressantes et qui au delà des bruits de niveau différents générés par les récepteurs Toslink eux-même pourraient expliquer certaines dégradations.

il y à plusieurs décennies, il y avait déjà des débats entre audiophiles, notamment sur la qualité des optocoupleurs qui équipaient les différents éléments du système, la connectique et la qualité de la fibre elle même, pouvant avoir une incidence sur le résultat à l'écoute.  

par contre c'est vrai que l'appellation AES (qui est un standard de transmission numérique) peut induire en erreur sur le fait que la connectique XLR au cul des enceintes soit également une entrée analogique, en l'occurrence dans le cas présent en provenance du processeur émotiva.

Bonjour à tous,

J'ai eu la chance d'aller écouter en avant première les nouvelles Kii. Merci pour ton accueil, Philippe

Ce qui frappe en premier c'est l'extrême compacité du système, deux fines colonnes, TOUT en UN, amplifications, filtrage DSP et DAC intégrés.








Le tout piloté par un streamer/serveur (8 To intégrés quand même) Grimm connecté à sa boite-joystick servant de programmation 



2 câbles réseau RJ45, On ne peut faire plus simple !

Magnifique ! ça donne envie de se poser et d'écouter

Passons à l'écoute :

Un peu décontenancé au début, on écoute influencé par ses repères, mon oreille habituée à mon système Thrax, je me suis laisser embarqué au fur et à mesure par la musique.

Parfaitement réglé par Philippe, c'est une écoute monitor, précise et rapide, rien ne traine, le grave est parfaitement maitrisé. L'image est bien centrée, sans trou. Tout ce que j'aime

Donc un sans faute ? Pas tout à fait. 

J'ai un sentiment global paradoxal et mitigé car même s'il n'y a pas grand chose à critiquer de façon factuelle, je ne suis pas fan de cette précision chirurgicale, pour moi manquant quelque peu de chaleur.

Je m'explique, ayant dans ma vie d'audiophile fabriqué quelques enceintes testant le filtrage actif à porte pente avec rattrapage du delay entre les voies, j'ai retrouvé ce sentiment de sécheresse, d'une extinction des notes rapides, oui, mais trop rapide coupant court à la décroissance, aux respects des harmoniques.

Maintenant je suis peut être trop exigeant et coupeur de cheveux en quatre et en toute objectivité, si on s'en réfère au rapport encombrement/plaisir/prix/convivialité, ces enceintes en donnent beaucoup et peuvent en remontrer à de gros systèmes pas toujours bien mis en oeuvre.

Quelques disques écoutés sur Qobuz


je vous recommande le titre "Duo Oud, saxophone improvisation"


je vous recommande le titre "morning glory", avec Kenya Hattaway

Bonjour

Je vais être sans doute très impertinent et incorrect, mais ce retour des "extinctions de notes" et des "timbres",  me fait sourire.

Je me bornerai à reproduire la conclusion de Joël qui, lui, a passé un mois avec les KII, face à des enceintes et électroniques faisant partie de ce qui existe de meilleur, comparaisons auxquelles j'ai pu assister pendant 2 après-midi complètes.

Citation :J’ai lu ici et là dans la presse à propos des Kii Three que si elles étaient incroyablement précises, elles manquaient de romantisme. Sincèrement, je reste abasourdi par ce type de conclusion. Autant j’apprécie le romantisme chez Frédéric Chopin ou Franz Liszt, autant je ne comprends pas ce qu’on peut attendre de la part d’une paire d’enceintes en la matière, à part le fait qu’elle reproduisent l'enregistrement aussi fidèlement possible. Alors peut-être pourrait-on être plus précis ? Les Kii ne sauraient-elles pas bien retranscrire les variations dynamiques, les attaques de notes ? Manqueraient-elles de détails, de clarté ? Leur reproduction des timbres manquerait-elle de précision ou de justesse ? Aucun de ces défauts n’est parvenu à entacher la performance des Kii tout au long de ce mois passé avec ces enceintes. J’en conclus que l’absence de défauts, de réverbération marquée et de distorsion audible les rend peut-être froides et austères pour certains esprits habitués à écouter la distorsion de leur salle et de leur système…

The red pill or the bue pill?


Amicalement