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"L'influence de Jamal sur la scène jazz est perceptible dès son second album : sa version de Billy Boy soulève alors un tel enthousiasme que de nombreux pianistes (notamment Oscar Peterson, Monty Alexander et Red Garland) vont alors enregistrer à leur tour le titre en reprenant presque trait pour trait certaines phrases du jeu de Jamal.
Enfin, si Ahmad Jamal a influencé bon nombre de jazzmen, aucun d'entre eux n'est aussi célèbre que Miles Davis, qui lui a témoigné d'un respect considérable :
« J'avais été séduit par la façon de jouer et les concepts musicaux d'Ahmad Jamal, que ma sœur Dorothy m'avait fait connaître en 1953. Elle m'avait téléphoné d'une cabine de Chicago et m'avait dit : « Junior… Je suis en train d'écouter un pianiste qui s'appelle Ahmad Jamal et je crois que tu l'aimerais. » J'étais allé l'entendre une fois que je passais par là et sa conception de l'espace, la légèreté de son toucher, sa retenue, sa façon de phraser notes, accords et traits, m'en avaient mis plein la vue. De plus, j'aimais les thèmes qu'il jouait […] mais aussi ses compositions originales. J'aimais son lyrisme au piano, sa façon de jouer, l'espace qu'il utilisait pour le voicing d'ensemble de ses groupes25. »
L'admiration étant parfaitement réciproque, le fait qu'Ahmad Jamal et Miles Davis n'aient jamais joué ensemble demeure un véritable mystère musicologique, comparable à la « non-relation » Schubert-BeethovenN 10, d'autant que plusieurs éléments suggèrent une complicité des deux musiciens :

• L'orchestre de George Hudson jouait à Saint-Louis à l'époque où Davis y habitait26, il est donc probable que Davis ait entendu Jamal lorsque ce dernier était encore très jeune.
  
  
• Davis a déclaré à plusieurs reprises que « le bonheur absolu serait de trouver un pianiste qui serait la combinaison d'Ahmad Jamal et de Bill Evans ».
  
  
• De nombreux titres présents sur les enregistrements de Davis se retrouvent également sur ceux d'Ahmad Jamal27.
  

Ahmad Jamal a parfois laissé entendre que Miles et lui étant chacun dans un rôle de leader, il n'aurait pas été confortable de les faire jouer ensemble : « Quand tu es un leader comme je l'étais, comme Cannonball l'était après avoir quitté Miles, et comme l'était Miles lui-même, il peut avoir existé des tentatives de nous faire jouer ensemble, mais ça n'est jamais arrivé. De mon côté, j'étais trop occupé avec mon groupe à essayer de le faire connaître, je ne faisais rien d'autre que d'être le leader, comme Miles et Cannonball28. »"

Une immense perte, un artiste de génie que j'ai eu l'honneur de voir deux fois en concert.
RIP Ahmad.

Encore un grand, un très grand qui part, même à un age avancé, il faisait encore de très bons albums, comme Marseille, qui fait parti de mes préférés.

un grand, un immense pianiste, un touché reconnaissable entre tous, quelle tristesse.
Reste son alter ego, Abdullah Ibrahim "Dollar Brand" plus tout jeune lui non plus

Mais non !!!!!

Oh merde ….Encore un géant du jazz qui s’en va jouer pour les anges ….. 

M.... en effet un géant du piano qui part lui aussi juste après un géant du saxophone, le mois dernier

The Essence part 2, Rossiter road, the Awakening, At the Pershing , etc, etc, chefs d'oeuvre absolu, mais pas Marseille .

Un de mes préférés.

Très grand artiste et pianiste de jazz qui en a influencé un grand nombre...RIP