Le Forum Indépendant de la Hifi et des Audiophiles

• Ginger Baker – drums, percussion, backing and lead vocals
  
• Jack Bruce – lead and backing vocals, bass guitar, keyboards, piano, harmonica, cello, acoustic guitar
  
• Eric Clapton – lead and rhythm guitars, backing and lead vocals
  

   Le premier album du groupe, Fresh Cream , est enregistré et publié en 1966. Les titres de l'album sont également réparti entre des originaux écrits par les membres du groupes et des reprises de blues, dont "Four Until Late", " Rollin' and Tumblin' ", " Spoonful ", " I'm So Glad " et " Cat's Squirrel ". Le reste de l'album est écrit par Jack Bruce ou Ginger Baker. ("I Feel Free", un single n'est inclus que sur l'édition américaine du LP.) Le morceau "Toad" est constitué par l'un des premiers solo de batterie de l'histoire du rock, Ginger Baker y développant une de ses premières compositions "Camels and Elephants", écrite en 1965 avec Graham Bond Organisation.
Les premiers concerts de Cream montre un groupe pas encore trop "bavard" et présentant plus de morceaux. Toutes les titres sont "raisonnablement" courts, avec des versions de cinq minutes de "NSU", "Sweet Wine" et "Toad". Mais à peine deux mois plus tard, la setlist s'est raccourcie, les titres sont alors beaucoup plus longs.






   Après une première tournée aux Etat Unis, ils enregistrent Disraeli Gears aux studios Atlantic de New York entre le 11 et le 15 mai 1967. Le deuxième album du groupe, sort en novembre 1967, produit par Felix Pappalardi (qui, plus tard, cofondera le quatuor influencé par Cream: Mountain) et l'ingénieur Tom Dowd. Disraeli Gears est souvent considéré comme l'effort déterminant du groupe, mélangeant avec succès le rock britannique psychédélique avec le blues américain.
Sunshine of Your Love, devient l'hymne non officiel du groupe, et est probablement leur morceau le plus connue aujourd'hui: 
"Bruce et Pete Brown ont eu l'idée dans un état de quasi désespoir aux petites heures du jour. Dans une dernière tentative pour sauver quelque chose d'une longue et infructueuse nuit dans son appartement, Bruce aux yeux troubles, sort sa basse et joue un riff. À ce moment-là, Brown qui regarde par la fenêtre et voit le soleil qui est sur le point de se lever : « L'aube approche », se dit-il. Brown met les mots sur un papier, puis après réflexion écrit : "Quand les lumières ferment leurs yeux fatigués"."
L'album doit initialement sortir à l'été 1967, mais le label choisi de supprimer la pochette prévue et de la reconditionner avec une nouvelle pochette psychédélique (si quelqu'un a ou connait la pochette originale, qu'il ne se gêne surtout pas pour nous en faire part...), conçue par l'artiste Martin Sharp , et les changements qui en résultent retarde sa sortie de plusieurs mois. La couverture est remarquable pour l'époque, avec un design psychédélique modelé sur une photo publicitaire du trio.







   En 1968, sort le troisième album du groupe, Wheels of Fire. L'album est enregistré pendant une série de courtes sessions de juillet 1967 à juin 1968. Une nouveauté, le nouvel album est double et bien adapté aux solos prolongés des musiciens. Les enregistrements studio de Wheels of Fire montre que le groupe s'éloigne de plus en plus du blues et s'oriente davantage vers un style rock semi-progressif (déjà engagé dans certains morceaux de Disreali Gears) souligné par des signatures rythmiques étranges et divers instruments provenant de la musique classique. Le groupe enregistre quand même " Sitting on Top of the World " d'Howlin' Wolf et "Born Under a Bad Sign" d'Albert King, deux blues mis à leur sauce. "Politician", est écris par le groupe en attendant de se produire en direct à la BBC. Le deuxième disque de l'album comprend trois enregistrements live du Winterland Ballroom et un du Fillmore. Malheureusement le ton monte, non seulement sur la scène, le son est de plus en plus fort, mais aussi en dehors, surtout entre Bruce et Baker, Clapton servant parfois d'arbitre, les cymbales volent, la fin du groupe est proche ...






   On persuade Cream de faire un dernier album, intitulé à juste titre Goodbye . L'album est enregistré fin 1968 et sort début 1969, après la séparation du groupe.  Il comprend six morceaux : trois enregistrements live datant d'un concert au Forum de Los Angeles, et trois nouveaux enregistrements studio (dont "Badge", qui a été écrit par Clapton et George Harrison , qui joue également de la guitare rythmique, le fameux "Angelo Misterioso"). "I'm So Glad" fait parti des morceaux live.
La tournée d'adieu du groupe consiste en 22 concerts dans 19 salles aux États-Unis du 4 octobre au 4 novembre 1968, et deux derniers concerts au Royal Albert Hall les 25 et 26 novembre 1968.














 ... en 2005, le groupe se réuni pour quelques concerts au Royal Albert Hall qui valent vraiment la peine d'être vu ... et entendu, bien sur ...






 ... il existe une compilation en quatre CD's de tout ce qui est sorti à l'époque officiellement 
plus quelques inédits et face A/B de 45T ... 

Those Were The Days



 ... Si certains d'entre vous, relève des erreurs ou des imprécisions, ne vous gênez surtout pas ... 

J’ai vu sur Arte un film sur Ginger Baker
On y parle bien sûr de Cream …
Ce reportage,comme souvent avec Arte est absolument remarquable…
Et ce batteur est génial mais complètement taré …

C'est vrai qu'il avait un caractère, on va dire, un peu "spéciale" ...

C'était l'époque des batteurs qui battaient vraiment -Keith Moon, Mitch Mitchell, Ginger Baker - pas juste "ta ta poum" comme depuis les années 80.

j'ai vu Ginger Baker à Orange 1975, dans le groupe Baker Gurvitz Army, inférieur à Cream. Il nous a régalés d'un solo de 40 mn, un peu long quand même.....

Pour en revenir à Cream, mon favori dans le groupe est Jack Bruce, dont les albums solo contiennent des merveilles (Harmony Row est mon préféré).

Bonjour VDGG et merci du partage et surtout de l’effort mis pour bien expliquer l’histoire et la chronologie des albums du groupe.

J’ai vu Mr Slowhands il y a une semaine et je peux confirmer qu’il garde sa technique au niveau de la guitare malgré son age et surtout le handicap qui est venu suite à ces années d’abuse, mais qui nous sont tellement chères à cause de leur originalité et folie.. même les reprises, je trouve qu’il y avait plus que maintenant (beaucoup de chansons que j’attribué à des artistes pour me rendre compte que c’était des reprises) avaient plus d’originalité que la plupart des groupes qu’on entend aujourd’hui

*fort heureusement il y a quand même beaucoup de groupes contemporains fantastiques

Plus d’articles comme ça VDGG✌? Merci

MERCI !! Vander 
Toute ma jeunesse, Cream qui n'a jamais joué en France j'aurais sûrement fait des km pour les voir à l'époque. 
J'ai vu Jacques Bruce ensuite avec Leslie West (très bon) et Clapton de sa période alcolo concert décevent.
Cream était novateur dans la manière de présenter le blues rock avec la longueur des morceaux et la semi improvisation des musiciens. 
Baker était un sacré batteur au style plus élaboré que la plupart des batteur de l'époque.

Tout est bon dans ce que tu raconte et j'ai tous les Vinyls bien entendu