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Version complète : Et quid de la musique symphonique ?
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Bonjour Muskar,
Oui Ravel dirigeait son Boléro assez lentement, somme toute. (Ce n'est que mon avis)
Le Type de tempo qui me correspond le mieux ce sont les 14'25" de Abbado ou les 14'28" de Chailly.
Tout ceci est tellement subjectif.
Musicalement,
Pierre
Je lisais que sur la partition le tempo indiqué est de 72 ce qui correspond à environ 14 minutes. Donc Ravel lui même l'a joué plus lentement que sa propre indication.

C'est vrai que tout est subjectif. Il m'arrive souvent de ne pas aimer des interprétations qui pourtant on eu un diapason d'or et inversement d'aimer des versions ayant de mauvaises critiques. Au moins en rock quand on écoute une oeuvre il n'y a généralement qu'une seule version voire 2 avec un live.
(02-22-2022, 07:27 PM)pierre1964 a écrit : [ -> ]
(02-21-2022, 10:19 PM)tades a écrit : [ -> ][quote='Muskar' pid='569882' dateline='1645395752']
La barque de Ravel que l'on imagine naviguant sur la mer de Debussy.

Quelles sont vos versions préférées de cette mer ?

Bonsoir
Dans les historiques, j'aime bcp la première version de Giulini avec le Philharmonia, Rosenthal avec l'Opéra de Paris
Bien connu aussi, Michael Tilson Thomas et moins connu mais magnifAyant retrouvé mes pénates, j'ai enfin pu écouter le 4è concerto pour piano de Beethoven par C. Arrau, B. Haitink et le Concertgebouw. Je ne sais pas comment cette version avait pu m'échapper : c'est absolument somptueux, Arrau y est magique, son toucher est absolument bluffant (On est loin de son remake avec Colin Davis), l'orchestre est exceptionnel; ses cordes graves sont tellement bien captées, bien qu'étant très classique dans sa conception, cette version fait entendre plein de détails et Haitink construit un écrin remarquable à son pianiste
Superbe, et merci pour cette découverte.
Musicalement,
Pierre
A mon avis, pianiste et orchestre meilleurs dans la version Arrau/Galliera/Philharmonia...
Bonjour

Suite à notre discussion sur les grands chefs en exercice, j'ai ré-écouté la 5ième de Mahler par Markus Stenz chez Oehms avec le Gürzenich de Cologne
Une splendeur, tant au niveau de l'interprétation que de la prise de son..
Nous évoquions il y a quelques semaines les grands chefs en exercice et je mentionnais Markus Stenz remarquable Mahlerien
Je viens à rebours d'en refaire l'expérience en écoutant la 8ième symphonie par le Concertgebouw sous la direction de M Jansons
Belle version avec des solistes vraiment excellent, un orchestre au dessus de tout soupçon comme on l'imagine
Et pourtant à la fin un peu de frustration : C'est en réécoutant immédiatement la fin (Partie II Faust) par Stenz et ses forces beaucoup moins glorieuses que je réalise combien il arrive à construire une fin envoûtante... Sans que je mette le doigt exactement sur ce qui fait la différence, peut-être un engagement supérieur des choeurs.

Les 2 versions bénéficient de prises de son excellentes, avec une préférence pour Oehms versus RCO Live un peu moins chaleureuse

J'ajoute parmi les jeunes à surveiller Klaus Makelä et Bent Glassberg (un oiseau de feu impérial à Lyon en fin de saison 2021)
Inspiré par un numéro de Diapason récent, me voilà cet après midi en veine d'écouter une scie musicale : le 1er mouvement de la 4ième symphonie de Tchaikovsky :
Eliminant d'emblée les versions Abravanel (achetée un jour de Nostalgie) Svetlanov chez Melodya (puisque j'ai dit mon amour de la version Canyon malgré le ventilateur du chef) et omettant volontairement Mravinsky que j'écoute à chaque fois tant elle est pour moi une réalisation incontournable

Je décide de me tourner vers des versions moins huppées.
J'attaque d'emblée par R Muti et le Philharmonia.
Passionné mais pas passionnant la faute sans doute à la prise de son brouillon de EMI
Me voilà passant à Markevitch et le LSO. La prise de son plus ancienne est nettement plus propre. La direction au scalpel, le LSO au sommet de son art, on serait comblée si la prise de son était un peu moins clinique.
J'écoute le même LSO avec un chef encore plus russe Guennadi Rojdestvensky (Carlton 1981).
C'est bien le même orchestre dans un son finalement peu dufférent. Seule la vision plus généreuse m'encourage à poursuivre mon audition de ce chef.
Cette fois ci avec le BBC symphony (BBC legends 1979)
Version en concert, cela s'entend avec un chef qui s'emporte peu à peu. le son est un peu sale mais quelle flamme !
Je finis pour ce soir avec Gennadi et son orchestre de Moscou, craignant le pire côté enregistrement.
Et bien autant pour mes préjugés : la belle réédition Melodya de 2010 a bien nettoyé et oté bien des duretés. L'orchestre est charnu, les cuivres ferraillent comme tous bons Russes, à tout va.
C'est ensorcelant.

Je n'ai pas pris le temps de réécouter la version Païta avec un orchestre de Moscou lui aussi (dont je n'ai plus de souvenir aussi précis que son extraordinaire 6ième, sans doute la faute d'un orchestre un peu rustique ...je vous dirai) ni celle de Dorati de chez Mercury qui m'a toujours paru un peu trop "léger" un peu trop rapide.

Et vous?
(03-20-2022, 06:10 PM)tades a écrit : [ -> ]Inspiré par un numéro de Diapason récent, me voilà cet après midi en veine d'écouter une scie musicale : le 1er mouvement de la 4ième symphonie de Tchaikovsky :
Eliminant d'emblée les versions Abravanel (achetée un jour de Nostalgie) Svetlanov chez Melodya (puisque j'ai dit mon amour de la version Canyon malgré le ventilateur du chef) et omettant volontairement Mravinsky que j'écoute à chaque fois tant elle est pour moi une réalisation incontournable

Je décide de me tourner vers des versions moins huppées.
J'attaque d'emblée par R Muti et le Philharmonia.
Passionné mais pas passionnant la faute sans doute à la prise de son brouillon de EMI
Me voilà passant à Markevitch et le LSO. La prise de son plus ancienne est nettement plus propre. La direction au scalpel, le LSO au sommet de son art, on serait comblée si la prise de son était un peu moins clinique.
J'écoute le même LSO avec un chef encore plus russe Guennadi Rojdestvensky (Carlton 1981).
C'est bien le même orchestre dans un son finalement peu dufférent. Seule la vision plus généreuse m'encourage à poursuivre mon audition de ce chef.
Cette fois ci avec le BBC symphony (BBC legends 1979)
Version en concert, cela s'entend avec un chef qui s'emporte peu à peu. le son est un peu sale mais quelle flamme !
Je finis pour ce soir avec Gennadi et son orchestre de Moscou, craignant le pire côté enregistrement.
Et bien autant pour mes préjugés : la belle réédition Melodya de 2010 a bien nettoyé et oté bien des duretés. L'orchestre est charnu, les cuivres ferraillent comme tous bons Russes, à tout va.
C'est ensorcelant.

Je n'ai pas pris le temps de réécouter la version Païta avec un orchestre de Moscou lui aussi (dont je n'ai plus de souvenir aussi précis que son extraordinaire 6ième, sans doute la faute d'un orchestre un peu rustique ...je vous dirai) ni celle de Dorati de chez Mercury qui m'a toujours paru un peu trop "léger" un peu trop rapide.

Et vous?
Ben justement Mravinsky, Leningrad Philharmonic Orchestra Wink
Sinon celle de son élève Mariss Jansons, Orchestre Philharmonique d'Oslo (Chandos CHAN8361) digne de celle de son maître  Exclamation
Merci pour ton retour
Oui M Jansons, je l'ai aussi, pas mal, mais finalement c'est moins emporté que celle de son maître et pas vraiment mieux enregistré que la version DGG remasterisée. (J'ai aussi une version melodya parue chez Erato un peu plus blanche )
Il est d'ailleurs singulier qu'il n'y soit pas revenu à ma connaissance ni à Amsterdam ni à Munich. Sans doute intimidé devant le maitre de Leningrad.

Je vais aussi réécouter Monteux RCA mais dans mon souvenir je l'avais trouvé ronflant et boursouflé, le Tchaikovsky pompeux que l'on fuit quand on aime les versions russes. Peut être que 20 ans plus tard, mes goûts ont changés.
Et donc l'écoute de ce Tchaikovsky par Carlos Païta (Lodia 1994)
Cela commence par une très belle version du Roméo & Juliette (attention au réglage du volume : cela commence pianissimo)
L'orchestre, réuni sans doute de manière ad 'hoc pour la circonstance, est dénommé Moscou New Russian Orchestra et est enregistré dans la grande salle du conservatoire de Moscou par un fidèle de Païta Claude Achalle.
Cet ingénieur a principalement travaillé chez Barclay des grandes années (on lui doit des enregistrements majeurs de J Ferrat, L Ferré, I Aubray, H Aufray)
Puis il a rejoint Decca où il a enregistré Païta dès son premier disque (ouverture avec la radio néerlandaise).
Autant vous dire que malgré mes craintes, la prise de son est réussie avec beaucoup de corps, même si très légèrement métallique.
Et l'interprétation est pour moi tout à fait à la hauteur : certes tonitruante dans les tourments du destin mais aussi apte à rendre des atmosphères très variées comme la mélancolie chargée d'affects du 2ième mouvement.
On ne trouvera pas dans le 3ième mouvement la virtuosité de pizzicati de Vienne (Gergeiev), la flute est un peu dépassée mais la version continue à tenir le niveau avec un dernier mouvement furieux

Il me reste à réécouter Mehta à Los Angeles, Bernstein à New York et ceux déjà cités et non négligeables Dorati, Jansons, Monteux sans parler de l'incontournable bande des 3 Russes (Mravinsky, Rojdestvenski Svetlanov - je ne trouve pas trace d'un Kondrachine).

On trouvera sur le site"officiel" de Carlos Païta une présentation singulière de sa bio
http://www.carlospaita.com/biofr.html
qui cite quelques incontournables : marche funèbre de l'héroîque, 3 et 4 ieme de la Pathétique , adagio et 4ieme mouvement de la bruckner 8, Requiem de Verdi, Fantastique, Guillaume Tell de Rossini
Avec ses parti pris outrageux ce ne sera pas le chef de tous, et même pour moi, il est par moments à côté de la plaque (cela vient aussi de moi parfois)
Mais tentez votre chance sur Qobuz avec ces best sellers (et veillez à éviter les enregistrements issus de mp3 de la paîta edition bruckner 4, vie de héros, tchaikovsky 5)
Découverte hier de la cheffe Nathalie Stutzman avec l'orchestre national de Lyon. Quelle artiste : charismatique et sensible !
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